Combat sans code d'honneur

Des truands sortent de prison et fondent leur propre clan de yakuzas. Basée sur des faits réels, le film raconte la soif de domination de ce gang et sa lutte pour s’implanter dans les ruines du Japon d’après-guerre. Avec une seule loi : celle du plus fort.

Kinji Fukasaku fait ses débuts comme assistant réalisateur à la Toei en 1953. En se spécialisant dans le polar, il affirme rapidement son style (Gangsters en plein jour, 1961). Au début des années 1970, il investit le champ du yakuza eiga. Avec Combat sans code d’honneur (1973), premier d’une série de cinq films, il modifie les codes d’un genre très installé. Plus tard, une nouvelle génération le découvre avec Battle Royale (2000) ; il meurt peu après, en 2003. Aujourd’hui encore, Combat sans code d’honneur figure parmi les films préférés de cinéastes comme Quentin Tarantino, John Woo ou… Sion Sono.