Dans un jardin qu’on dirait éternel
Réalisateur: Tatsushi OMORI
Interprètes: Haru Kuroki, Mikako Tabe, Kirin Kiki, Mayu Harada
Année: 2018 |
Durée: 100min |
Genre: Drame | VOSTF
Synopsis
Noriko et Michiko viennent de terminer leurs études. En attendant de savoir à quoi consacrer leur vie, elles sont poussées par leurs parents vers l’art ancestral de la cérémonie du thé. Dans une petite maison traditionnelle de Yokohama, Noriko, d’abord réticente, se laisse peu à peu guider par les gestes de Madame Takeda, son exigeante professeure. Elle découvre à travers ce rituel la saveur de l’instant présent, et prend conscience du temps précieux qui s’écoule au rythme des saisons... Michiko, quant à elle, a décidé de suivre un tout autre chemin. Habitué du festival Kinotayo (The Whisperings of the Gods, A Crowd of Three, Bozo), Tatsushi Omori nous revient avec un film empli de sagesse et de spiritualité. L'occasion d'admirer l'actrice Kirin Kiki, qui nous a quitté l'an passé, égérie d'Hirokazu Kore-eda et admirable dans Les Délices de Tokyo, qui interprète une Maître de thé dans son ultime rôle au cinéma.
Tatsushi OMORI
Né en 1970 à Tokyo, il est le fils aîné de l'artiste d'avant-garde Akaji Maro, fondateur du buto Dairakudakan. Son rôle dans le film de Junji Sakamoto Scarred Angels (1997) lui ouvre les portes du cinéma : d'abord comme producteur de Nami (2001) de Hiroshi Okuhara (prix NETPAC à Rotterdam, 2003). Son premier film The Whispering of the Gods, sélection Kinotayo 2006, a été édité en DVD sous le titre français Les murmures des dieux en 2007, avant d'être présenté à Tokyo, Locarno et São Paulo. En 2010, son deuxième film A Crowd of Three gagne le Prix du Meilleur Nouveau Réalisateur de la Guilde des Réalisateurs du Japon avant d'aller à Berlin, Hong-Kong et Kinotayo. L'année suivante, Tada's Do-It-All House a été classé 4e du Top Ten de l'année par la revue critique japonaise Kinema Junpo. En 2013, The Ravine of Goodbye a reçu le Prix spécial du jury au Festival de Moscou. Projeté au Festival International du film de Busan, Dans un jardin qu’on dirait éternel est son dixième long-métrage.