Destruction Babies

Mitsuhama, port du Shikoku, sud le plus rural du Japon. Là vivent deux frères orphelins, Taira et Shota Ashiwara. L’aîné, Taira, est obsédé par l’idée de se battre. Un jour où il a été passé à tabac par un groupe, il rejoint Matsuyama, la grande ville la plus proche, à la recherche d’adversaires forts à qui se mesurer. Débute alors dans son sillage une escalade de violence.

Né en 1981, Tetsuya Mariko tourne à 20 ans son premier court-métrage, Hozo (2001). Deux ans plus tard, The Far East Apartment (2003) attire l’attention sur lui, remportant notamment le grand prix du Festival international du film fantastique de Yubari. Suivent Mariko’s 30 Pirates (2004), Yellow Kid (2009), Ninifuni (2011), Fun Fair (2012), qui valent à son auteur d’être considéré comme un cinéaste des plus prometteurs. Avec Destruction Babies, Mariko persiste et signe un film troublant, inspiré d’un fait divers, qui pose cette question : pourquoi la violence ne peut-elle être contenue ?