L'Évaporation de l'homme

M. Oshima, un agent commercial de trente ans, a disparu. Sa fiancée lance un avis de recherche et part avec une équipe de tournage pour enquêter sur cette disparition. Au fil des recherches se dessine le portrait d’un homme rustre, timide, peu efficace dans son travail, qui aimait boire et séduire. Celui-ci n’a plus donné signe de vie après avoir empoché une somme d’argent qui devait revenir à son entreprise.

Grand nom de la nouvelle vague du cinéma japonais, Shohei Imamura (1926-2006) est réputé pour son usage du plan-séquence au service d’une exploration “naturaliste” du désir aux prises avec la modernité. On lui doit des films comme La Ballade de Narayama (1983) ou L’Anguille (1997), doublement récompensés d’une Palme d’Or. L’Évaporation de l’homme est la première coproduction de l’Art Theatre Guild, principal foyer du cinéma d’art et d’essai d’après-guerre au Japon.