Love At Least

Yasuko qui souffre d’instabilité mentale et d’hypersomnie, vit avec Tsunaki, compagnon distant et désabusé qui travaille pour un éditeur de magazine people. Incapable de préserver un emploi elle tombe en dépression. Chaque geste du quotidien devient une épreuve et l’isole un peu plus du monde extérieur. Un jour, Ando, l’ex de Tsunaki vient lui rendre visite pour tenter de le reconquérir. Adaptation d’un roman de l’écrivaine Yukiko Motoya, l'Amélie Nothomb japonaise, ce bouleversant mélodrame contemporain décrit avec style et sensibilité, les difficultés d’un couple contre nature dans l’urbanité tokyoïte.

Né en 1976 à Tokyo, Kosai Sekine est issu du film publicitaire et du clip vidéo dont il est un des représentants les plus créatifs. Doté d’une identité visuelle singulière il fait ses débuts en tant que réalisateur en 2005 avec Right Place, un court-métrage « tranche de vie » à l’humour grinçant, racontant la vie d’un homme atteint d’un trouble obsessionnel compulsif. L’année suivante il remporte un Grand Prix au Festival International de la Créativité Cannes Lions, pour Daughter, un spot télévisé présenté au Festival de Raindance. En 2010, il dirige la campagne Nike Music Shoe, et collabore avec de multiples marques japonaises telles que Uniqlo, NEC ou Shiseido. Love At Least est son premier long-métrage de cinéma.