Kinotayo 17e festival du cinéma japonais contemporain

Okiku and the World

©2023 FANTASIA

Interprètes: Haru Kuroki, Kanichiro, Sosuke Ikematsu, Claude Maki, Koichi Sato, Renji Ishibashi
Année: 2022 | Durée: 90min | Genre: Drame | VOSTF

Synopsis

Pendant l’ère Edo (1603-1867) à Tokyo, Okiku, jeune femme éduquée, vit avec son père, Genbei, samouraï déchu sans le sou. Deux chiffonniers, Yasuke et Chuji, vivent de la revente aux agriculteurs d’excréments humains, utilisés alors comme technique de fertilisation des cultures. Okiku n’est pas insensible à Chuji. De fortes pluies provoquent l’inondation des toilettes de la propriété de Genbei… Alors que la tension monte chez ses locataires indisposés, Yasuke et Chuji se voient suppliés d’éliminer les déchets. Un jour, plusieurs samouraïs s’emparent du père d’Okiku. Inspirée par la bioéconomie circulaire favorisée par l’auto-isolement du Japon de l’époque, cette fable d’une plasticité esthétique remarquable, fait écho au Japon en pleine pandémie de Covid-19. Elle nous invite à réfléchir à notre mode de production et à la place des « indispensables », dans un monde globalisé où l’augmentation des tensions géopolitiques met en péril notre accès aux ressources essentielles.

Séances

Date Heure Salle
09/12/2023 17:00 Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP)
15/12/2023 19:30 Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP)
En présence du réalisateur
16/12/2023 14:00 Le Club de l'Etoile - Paris
En présence du réalisateur
22/01/2024 20:30 Marlymages - Marly
26/01/2024 21:45 Le Star St-Exupéry - Strasbourg
10/02/2024 14:00 L'Astrée - Chambéry

Junji Sakamoto

Né en 1958 dans le département d'Osaka, Junji Sakamoto est l’une des têtes de proue du cinéma indépendant japonais des années 1990. Il débute comme assistant de Sogo (Gakuryu) Ishii sur le tournage de Burst City (1982), puis rejoint les équipes de Toru Kawashima (Ryuji) et Kazuyuki Izutsu. Il débute dans la réalisation en 1989, avec Knockout, film sur l’univers de la boxe tourné dans les quartiers populaires d’Osaka, dont le succès lui permet de continuer à mettre en scène des rebelles au fort tempérament, dénotant un talent certain pour le cinéma d’action. On lui doit une trentaine de long-métrages, parmi lesquels Tokarev (1994), Face (2002) prix du meilleur réalisateur de l’Académie japonaise, la coproduction nippo-coréenne KT (2002) sélectionné à la 52e Berlinale, Children of the Dark (2008) sur le trafic d’organes et la prostitution enfantine en Thaïlande ou Someday (2011) récompensé du Soleil d'or lors de la 6e édition Kinotayo.

Bande-annonce (vosta)

les sous titres en français du film sont en cours de réalisation par nos équipes pour le festival